Le Programme Opérationnel «Société de l’Information» a largement atteint l’objectif «n+2» pour 2006 – dans la mesure où l’absorption de l’enveloppe de financement public est supérieure à 55% du budget alloué – et il a atteint pour la troisième année consécutive les objectifs en matière de mise en œuvre et d’absorption des crédits.

En mars 2004 – à mi-parcours de la Période de Programmation 
2000-2008 et au bout de quatre années de mise en œuvre – l’état d’avancement du Programme était encore très faible (à peine 11,8% du budget de financement public) entraînant de hauts risques de pertes de fonds. De plus, au cours de la même période, le Programme avait enregistré un retard important par rapport au progrès global du 3e CCA.

À partir de 2004 et en l’espace de trois ans à peine – à la suite de mesures d’assainissement et d’un grand coup d’accélérateur – les performances du Programme en matière de mise en œuvre de projets visant l’utilisation des nouvelles technologies dans tous les secteurs de la société et de l’économie ont été cinq fois supérieures, se rapprochant pour la première fois des objectifs de mise en œuvre du 3e CCA.

Commentant la réalisation des objectifs du Programme «Société de l’Information», le Ministre de l’Économie et des Finances a déclaré: «Depuis mars 2004 nous nous sommes fixé comme objectif de corriger le parcours jusqu’alors insuffisant de la Grèce dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Nous avons procédé à des assainissements et nous avons donné un grand coup d’accélérateur à la «Société de l’Information» qui avait été décrédibilisée par le passé. Nous mettons à profit le potentiel du Programme dans le cadre de la Stratégie Numérique 2006-2013, que nous avions conçue dès le départ. Nos efforts portent leurs fruits, puisque, pour la troisième année consécutive nous atteignons les objectifs du Programme. Cependant, nous ne nous limitons pas à cela. Il est très encouragement de constater que les citoyens ainsi que les entreprises se font l’écho des bénéfices qu’ils tirent au quotidien des projets mis en œuvre en matière d’informatique qui nous font tourner le dos à une époque où la «Société de l’Information» faisait l’objet d’un débat portant uniquement sur des valeurs comptables. Dans le domaine des nouvelles technologies et de l’Internet, une page est tournée pour le pays qui, désormais, va de l’avant oubliant les scories du passé»